Depuis des années vous savez que vous avez un rêve à réaliser ? Toutes les clefs
sont en votre possession mais la peur prend le dessus ?
Mais pourquoi donc nos désirs appartiendraient-ils au passé ? Le courage et la
détermination suffisent à retrouver l’énergie et l’audace de notre jeunesse.
Voici quelques tips pour effacer ce fameux « trop tard », trop vieux.
SORTIR DES SCHÉMAS TOUT TRACÉS
« Depuis l’enfance, nous avons saisi que la vie est une succession d’étapes et de
permissions… »
En d’autres termes, nous considérons notre jeunesse comme source
d’opportunités, de folies. La jeunesse pousse aux rêves les plus incroyables, aux
défis les plus challengeants, comme si avoir 20 ans rimait avec possibilité.
Puis un beau jour, tout bascule : la routine et l’immobilité s’installent. Nos choix
sont faits, trop tard pour revenir sur le schéma établi. Il est trop tard pour
recommencer de zéro, ce n’est plus l’âge pour être fou.
Sauf que cette part de jeunesse est encore en nous et capable de dicter nos
propres règles. Si, si, en y regardant de plus près… L’étincelle est là. Et puis, on
ne recommence pas à zéro, puisqu’on ne refait pas l’histoire. On repart autrement.
Et il n’y a pas d’âge pour se sentir jeune ou pour être vieux.
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que nous disposons d’une vie entière, tant
qu’on est vivant !
LE TEMPS EST MON AMI
Avec nous, sans cesse. Certains l’entendent même sous un « tic-tac ». C’est surtout
grâce à lui que nous évoluons chaque jour.
Avec l’âge, nous nous connaissons mieux, nous sommes davantage capables de
nous assumer. « Gagner du temps », « avoir le temps », « perdre du temps »,
« prendre son temps » …. Autant d’expressions qui révèlent notre rapport avec lui
: parfois on en a trop et on ne sait pas quoi en faire, et parfois, on n’en a pas assez
et on rêverait de rajouter des heures sur le cadran de l’horloge.
Notre rapport au temps est donc assez bizarre. Et si pour une fois, on se disait que
le temps est notre super ami car nous avons tous besoin de lui pour nous
réaliser, pour grandir, murir, atteindre nos objectifs, construire nos vies…
LES AUTRES OUI, PENSER À SOI C’EST MIEUX
« Ce que les autres vont penser de nos actions nous met mal à l’aise, alors nous
nous enfermons » observe Nathalie Lefèvre.
Dans un monde où le regard des autres est porteur de nos décisions, le seul
résultat est le frein que nous nous imposons. La vie en société est basée sur une
interaction réciproque, on peut même dire qu’être attentif, préoccupé par ce que
les autres pensent de nous, est une caractéristique fondamentale de l’être humain.
Le regard des autres nous permet de nous auto-évaluer, de nous recadrer.
Souvent il est valorisant. A l’opposé, quand le regard des autres devient
problématique, on ressent un sentiment de malaise, d’inconfort qui peut aller
jusqu’à l’angoisse, et cela bloque, empêche d’avancer, de croire à la fois en soi,
mais aussi en ses rêves.
Les mécanismes mis en jeu sont divers. On peut évoquer une image de soi
fragilisée soit par des expériences difficiles liées au passé, soit par des paroles
dévalorisantes.
Alors on garde très près de soi nos proches ouverts d’esprit, et on s’éloigne de
ceux qui critiquent notre teinture à 45 ans. On se lance dans ses projets la tête
haute, on assume de sortir du lot et de vivre ses rêves à 100%.
PEUR RIME AVEC MOTEUR
Maintenant que le premier pas est fait, il faut prendre conscience que la peur est
derrière nous et qu’il faut avancer, vite, et ne surtout pas faire demi-tour.
En revanche, si le besoin de se retourner est nécessaire, regarder le passé n’est
pas déconseillé. Tout d’abord parce qu’abattre ses vieux démons est le meilleur
moyen de ne pas rester figé. Ensuite parce que la peur est utile et intelligente, elle
est même moteur.
Lorsque la peur est présente, c’est que sa raison nous anime,
sinon nous serions indifférents à la situation. La peur est indispensable à notre
survie, elle éveille notre attention pour que nous trouvions rapidement la réponse
appropriée.
Ainsi, la peur de tout plaquer pour changer de voie doit être considérée avec
bienveillance.
Alors, si on accepte qu’il n’est pas trop tard, que c’est juste notre peur qui parle,
si on accepte notre peur, si on cesse de se mentir à soi-même alors, tout est
possible ! Et moins on a peur !
Il s’agit de ne pas se voiler la face… pour être encore vraiment dans la vie. Et
continuer à avancer, comme dans les chansons d’enfants : « Promenons-nous
dans les bois, pendant que le loup n’y est pas… Si le loup y était, il nous mangerait.
Mais comme il n’y est pas, il nous mangera pas